On vous dit tout sur la culture de ce bonbon printanier que l’on attend avec impatience chaque fin d’hiver.
Au cœur du Pays Morcenais, il est un légume qui se récolte de mi-mars à mi-avril c’est l’asperge. On s’est dit que c’était, du coup, le bon moment pour vous parler de cette culture hors du commun. Christèle Castagnède, productrice d’asperges bio à Arengosse, nous a ouvert les portes de son exploitation pour une découverte sur le terrain.
Cultivées en pleine terre, au cœur des Landes, il en existe deux sortes : les vertes et les blanches. Dans les Landes, c’est l’asperge blanche qui est cultivée en grande majorité
L’arrivée des tracteurs !
Depuis une vingtaine d’années les cultivateurs ont adapté des solutions qui ont rendu cette culture bien moins pénible :
- Créer des buttes qui permettent la récolte en ayant moins à se baisser,
- Creuser des sillons large pour permettre le passage des tracteurs,
- Équiper les tracteurs de bras permettant de soulever et déposer sur le coté deux bâches; une noire qui protège de la lumière et empêche la pousse de mauvaises herbes et une transparente qui permet l’échauffement de la butte. Car si l’asperge était exposée au soleil elle deviendrait violette.
Le tracteur passe deux fois, en premier pour découvrir la butte et permettre aux employés agricoles de faire la récole à la main, puis une seconde fois pour remettre en place les bâches. Suivant la demande des clients la récolte se fera une fois par jour ou tous les deux jours.
Zoom sur La Gouge !
Il s’agit d’une tige en inox dont le bout est plat et coupant. Le but ? Sectionner la tige de l’asperge en tirant vers le haut. C’est ce geste qui permet de planter la gouge au bon endroit et sectionner la tige de l’asperge à la bonne longueur.
Les asperges récoltées sont déposées en petit tas régulièrement espacés sur le dessus des buttes. C’est alors une autre machine qui ramasse les petits tas d’asperges. Deux personnes ont en charge ce matériel et collectent les asperges fraîchement coupées. Les cagettes sont rapidement remplies et empilées sur le plateau supérieur du tracteur
Le tri et le nettoyage :
De retour à l’exploitation, les cagettes sont déposées sur la chaîne de conditionnement. Afin d’éliminer les résidus de terre sableuse elles passent dans un tunnel de lavage sous pression. Après nettoyage elles vont être disposées une à une sur la deuxième partie du convoyeur. Elles passent sous un système d’analyse optique par caméra et vont être coupées à une longueur prédéfinie, (la chute de coupe étant évacuée dans des bacs à l’arrière du bâtiment) puis triées automatiquement par calibre et couleur vers des cases où un opérateur est averti dès que le poids souhaité est atteint..